Le droit d’entreprise englobe plusieurs domaines : les droits de la société, de travail, fiscal, commercial, et tant d’autres encore. Pour recruter un bon juriste, les entrepreneurs se trouvent dans une situation où il faut équilibrer compétence, professionnalisme, loyauté et confiance. Une combinaison assez exigeante qui demande de l’attention. En tout cas, rien n’est à laisser au hasard, on vous amène à découvrir les points-clés pour choisir un avocat d’entreprise.

Choisir selon la nature de l’affaire

Un avocat d’entreprise peut agir dans deux cas différents : le conseil juridique ou l’accompagnement devant les tribunaux. C’est un professionnel nécessaire que les sociétés doivent avoir dès sa création jusqu’à sa dissolution. En effet, un juriste d’affaires travaille pour le compte de l’entreprise selon l’entendement de deux parties : rédaction d’un contrat ou de statut, constitution, choix de la forme juridique, augmentation du capital fusion-acquisition, litiges ou contentieux (restitution d’un dépôt de garantie, retard de livraison de marchandise…).

Qu’il soit un acte régulier ou en une seule fois, l’entrepreneur a le choix entre un avocat généraliste ou spécialiste. Ce dernier est recommandé pour les affaires complexes comme celles en liaison avec la fiscalité, le droit de travail, le droit de brevet et le droit pénal. De toute façon, un bon avocat ne prend pas un dossier qu’il n’est pas en mesure de traiter. Dans ce cas, il propose un confrère ou bien vous pouvez vous adresser directement au site https://www.ulaw.be/fr/.

Analyser le professionnalisme de l’avocat

La recherche d’un juriste passe toujours par un entretien. C’est le moment adéquat pour analyser sa capacité et son sens de professionnalisme. De ce fait, l’entrepreneur doit exposer au maximum les raisons pour lesquelles il veut un avocat. Le meilleur répond dès le premier contact au besoin de rapport de confiance et de loyauté. Pour cela, il a à faire le tour des questions pertinentes à propos de l’affaire et donner des explications claires (avec un langage accessible).

Le bon avocat n’hésite pas à détailler le droit, le devoir et la procédure. Son interlocuteur a également besoin de comprendre les implications des décisions à prendre : accord de conciliation ou procès. C’est à partir de ces critères qu’on peut savoir s’il maîtrise bien le sujet qu’on va lui confier. Si bien que l’entreprise a la possibilité de changer d’avocat au cours d’une procédure, vaut mieux bien choisir dès le départ.

Choisir selon ses honoraires

Premièrement, même s’il ne s’agit que d’un simple entretien, la première consultation est payée. Sur ce, il faut se renseigner sur le détail de tarif avant de prendre un rendez-vous. Deuxièmement, il est nécessaire de ne pas omettre de discuter l’honoraire de l’avocat dès le premier contact. En effet, la rémunération d’un juriste dépend de plusieurs facteurs : la grandeur de son cabinet, son expérience, la difficulté de l’affaire… Ce point est fixé entre lui et son avocat.

Le paiement peut être au forfait ou au taux horaire. Selon le cas, il propose un honoraire au temps passé, au résultat ou un abonnement (pour une prestation régulière). Aussi, il a la possibilité de combiner les modes de rémunération. Dès fois, le juriste rajoute un gain de pourcentage sur le bénéfice obtenu par l’entreprise suite à son intervention. Quel que soit l’accord, il est recommandé de le formaliser dans une convention d’honoraire (devis). Entre autres, le professionnel doit fournir un compte bien détaillé à la fin de sa mission.